« Un moment difficile et douloureux » pour les salariées concernées, selon les mots de Johanna Rolland, maire socialiste de Nantes (Loire-Atlantique), dans un communiqué diffusé le vendredi 24 octobre, et une déflagration dans le monde de la culture. A trois mois de son édition 2026, du 28 janvier au 1er février, La Folle Journée de Nantes, premier festival de musique classique européen, qui réunit chaque année près de 140 000 spectateurs autour de 270 concerts, se trouve plongé en pleine tourmente.
René Martin, 75 ans, figure de la musique classique et fondateur, en 1995, de cette manifestation, est prié de jeter l’éponge, gravement mis en cause par de nombreuses collaboratrices, actuelles ou passées, de la structure associative qu’il dirige – le Centre de réalisations et d’études artistiques (CREA) – dans des enquêtes publiées en septembre par Mediacités et La Lettre du musicien. Les témoignages recueillis, qui dénoncent « une ambiance de travail hypersexualisée » et « des comportements inappropriés », ont conduit au lancement, le 25 septembre, d’un audit indépendant.
Il vous reste 79.68% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.














