Pour son ouverture, le mardi 21 octobre à Sydney, la Conférence internationale sur l’exploitation minière et les ressources (IMARC), ne pouvait espérer meilleure annonce. La veille, à Washington, les Etats-Unis et l’Australie ont signé un accord inédit sur les minéraux critiques et les terres rares.
Pour les grands acteurs du secteur du monde entier, réunis pendant trois jours à l’occasion de cet événement annuel, ce partenariat représente un pas significatif. Washington va contribuer au financement d’une série de projets prioritaires liés aux métaux stratégiques en Australie en échange d’un accès préférentiel aux minéraux extraits. Les deux pays se sont en effet engagés à fournir chacun au moins 1 milliard de dollars américains (930 millions d’euros) dans les six prochains mois, afin notamment de financer des projets d’exploitation, de traitement et de raffinage sur le sol australien, d’une valeur totale de 8,5 milliards de dollars américains.
« Mon gouvernement fait de notre secteur des minéraux critiques l’un des plus importants au monde », s’est félicité, depuis Washington, le premier ministre, Anthony Albanese. Dans les années à venir, Canberra ambitionne de contribuer à assurer à ses alliés une chaîne d’approvisionnement sûre afin de réduire leur dépendance à la Chine, laquelle a annoncé une nouvelle série de restrictions d’exportations de terres rares et de technologies associées.
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