Un foyer de grippe aviaire hautement pathogène a été identifié, mardi 14 octobre, dans un élevage à Luneray, près de Dieppe (Seine-Maritime), a annoncé la préfecture dans un communiqué. Les oiseaux présents dans l’élevage – des pintades, canards, oies ou poules – seront abattus afin d’éviter une propagation du virus, a précisé la préfecture.
Un arrêté préfectoral a instauré une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km autour du site contaminé pour éviter tout risque de diffusion du virus à d’autres élevages. Dans ces zones, le transport de volailles et d’oiseaux captifs est interdit, sauf dérogation accordée par la direction départementale de la protection des populations (DDPP), a précisé la préfecture.
Les autorités appellent l’ensemble de la filière « à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages par les oiseaux sauvages [en cette période de migration] ou les activités humaines ».
Un autre foyer dans le Pas-de-Calais
Un autre foyer de grippe aviaire avait été détecté vendredi dans un élevage de faisans et de perdrix du Pas-de-Calais.
Après une flambée du virus en France, le risque de grippe aviaire a été abaissé de « modéré » à « négligeable » en mai sur l’ensemble du territoire de France métropolitaine du fait d’une « amélioration de la situation sanitaire » chez les oiseaux, selon un arrêté publié au Journal officiel. Le niveau « négligeable » est le plus faible des trois niveaux de risque (élevé, modéré et négligeable).
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