A deux semaines de l’ouverture de la 30e conférence mondiale sur le climat (COP30), à Belem (Brésil), l’heure est au bilan de l’action climatique. Celui que dresse l’ONU Climat, mardi 28 octobre, est mitigé, et susceptible de donner lieu à une lecture optimiste ou pessimiste. D’un côté, les plans climat de 98 pays – déjà soumis ou simplement annoncés – induisent pour la première fois une baisse mondiale des émissions de gaz à effet de serre dans les dix prochaines années. De l’autre, les Etats sont toujours très loin de limiter le réchauffement à 1,5 °C, – l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris –, et une majorité de grands pollueurs n’ont toujours pas soumis formellement de nouveaux engagements.
« Nous sommes entrés dans une nouvelle ère d’action et d’ambition en matière de climat. Les pays fixent des objectifs climatiques nationaux, et des plans pour les atteindre, dont le rythme et l’ampleur diffèrent de tout ce qui a été fait auparavant », s’est félicité Simon Stiell, le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
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