Aux côtés des frères Alexis et Félix Lebrun, Simon Gauzy est le troisième homme du tennis de table français. A 31 ans, il est un rouage indispensable du collectif qui a décroché le premier sacre européen par équipes des Bleus depuis 1998. Une victoire toute particulière pour le Toulousain, qui avait jusqu’alors connu quatre échecs en demi-finales du tournoi continental. Le 19 octobre à Zadar (Croatie), lorsqu’il a inscrit le point décisif de la finale face à la Roumanie, Simon Gauzy a vécu « quelque chose de dingue en finissant le boulot de tout le monde », comme il l’explique au Monde : « C’est l’un des plus beaux titres de ma carrière. C’était une semaine pleine d’émotions. »
Le pongiste a désormais rendez-vous dans le fief des Lebrun, pour le WTT de Montpellier (du 28 octobre au 2 novembre), où il vise un beau parcours. « L’an dernier, j’avais joué Félix, chez lui, au premier tour. Je n’avais donc pas pu profiter du soutien du public, se souvient-il. Si je pouvais éviter d’affronter d’emblée un Français, ça serait top. » Le tirage au sort en a décidé autrement, mais le 18e joueur au classement mondial s’avance comme favori de son premier duel face à Lilian Bardet (40e), avant, peut-être, de retrouver le cadet des Lebrun au tour suivant.
Il vous reste 76.98% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.











