Entre, d’une part, la Russie qui fait la guerre à leurs frontières et, d’autre part, les Etats-Unis de Donald Trump qui veulent se désengager de leur sécurité, hésitent à soutenir l’Ukraine et ont augmenté leurs droits de douane, les Européens ont de quoi s’inquiéter. Voilà maintenant que la Chine, à son tour, les met sous pression. Au cours des derniers mois, et plus encore depuis le 9 octobre, elle a renforcé les contrôles d’exportations sur les terres rares, dont l’Union européenne (UE) est hautement dépendante.
Samedi 25 octobre, Ursula von der Leyen, a sonné l’alarme et menacé Pékin de mesures de rétorsion, alors que les chaînes de production européennes dans des secteurs aussi stratégiques que l’automobile, la défense, la micro électronique ou la chimie sont désormais en risque. « A court terme, nous nous concentrerons sur la recherche de solutions avec nos homologues chinois. Mais nous sommes prêts à utiliser tous les instruments dont nous disposons si nécessaire », a lancé la présidente de la Commission, dans une allusion, notamment, à l’instrument anti-coercition.
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