Une mésange charbonnière juvénile résout une énigme liée à la recherche de nourriture en poussant une porte coulissante vers la gauche, sous le regard de deux autres jeunes oiseaux.

Les parents, c’est bien, les frères et sœurs, c’est beaucoup mieux. Appliqué à l’apprentissage humain, un tel adage prêtera évidemment à discussion. Mais, chez les mésanges charbonnières, l’affaire apparaît désormais entendue. Une expérience conduite à l’Institut Max-Planck du comportement animal, à Radolfzell, en Allemagne, vient d’établir que, pour résoudre un problème leur permettant de se nourrir, les jeunes oiseaux s’en remettent non pas à leurs géniteurs mais à leur fratrie. Publiée dans la revue Plos Biology, la découverte promet de faire un peu de bruit, du moins chez les amateurs de volatiles.

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L’apprentissage chez les mésanges les fascine, en effet, depuis plus d’un siècle. En 1921, dans le village de Swaythling, près de Southampton, dans le sud de l’Angleterre, un habitant découvre que le capuchon de métal qui protège la bouteille de lait déposée sur le pas de sa porte a été percé. La crème a été dérobée. Le coupable est vite trouvé : les mésanges bleues. Le phénomène s’étend rapidement à tout le village, puis, au fil des décennies, à l’essentiel de l’Angleterre et du Pays de Galles.

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