Premier ministre britannique Rishi Sunak a entamé un remaniement des membres de son gouvernement, peu après avoir marqué son 100ème jour de mandat.
Le chef conservateur Sunak devrait scinder deux départements pour mieux tenir sa promesse de stimuler l’économie et de redresser la situation de son parti avant les élections probables de l’année prochaine.
Le moment de ce mini-remaniement a surpris certains membres de son parti, mais après avoir limogé le président de son parti pour ses affaires fiscales et avec une enquête sur les allégations d’intimidation contre son vice-Premier ministre, Dominic Raab, plusieurs législateurs ont déclaré que le Premier ministre Sunak pourrait saisir un chance d’imprimer sa marque sur son gouvernement.
Raab nie les allégations.
Les médias britanniques rapportent que le département des affaires, de l’énergie et de la stratégie industrielle (BEIS) et le département du numérique, de la culture, des médias et des sports (DCMS) seront démantelés.
Une source a déclaré que Sunak prévoyait de fusionner la branche commerciale de BEIS avec le département commercial et de créer une nouvelle unité scientifique et numérique en réunissant la branche numérique de DCMS avec la partie science et innovation de BEIS.
Le Premier ministre devrait également nommer le nouveau président du parti, un poste rendu encore plus important avant les prochaines élections nationales prévues en 2024, après Nadhim Zahawi a été limogé sur ses affaires fiscales.
Il a été rapporté que le député de Londres et ancien ministre, Mains de Greg obtiendra ce poste.
Downing Street a refusé de commenter avant les annonces officielles attendues dans la journée de mardi.
Depuis son entrée à Downing Street en octobre, Sunak subit des pressions pour affirmer son autorité non seulement sur son gouvernement mais aussi sur son parti, qui a renversé deux Premiers ministres l’année dernière à la suite de scandales et du chaos économique.
Il n’a jusqu’à présent pas réussi à réduire l’avance dans les sondages d’opinion du Parti travailliste d’opposition, qui se présente de plus en plus comme le prochain gouvernement britannique.
En janvier, Sunak a promis de s’attaquer aux problèmes les plus graves de la Grande-Bretagne, de la réduction de l’inflation à la réduction de l’immigration clandestine, dans le but de convaincre ses législateurs qu’il peut les mener aux prochaines élections.