S’adressant aux journalistes à Vilnius, avant le sommet des dirigeants de l’OTAN, Stoltenberg a déclaré que le président Erdogan et le Premier ministre suédois Kristersson avaient convenu de conditions pour faire avancer la candidature de la Suède à l’OTAN.
La Turquie a décidé de lever son veto sur l’adhésion de la Suède à l’OTAN, a déclaré lundi soir le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lors d’une conférence de presse.
S’adressant aux journalistes à Vilnius, la veille du sommet des dirigeants de l’OTAN dans la capitale lituanienne, Stoltenberg a déclaré que le président Erdogan et le Premier ministre suédois Kristersson avaient convenu de conditions pour faire avancer la candidature de la Suède à rejoindre l’alliance militaire, à la suite d’une réunion organisée par le chef de l’OTAN.
Stoltenberg a déclaré que “le président Erdogan a accepté de transmettre le protocole d’adhésion de la Suède à la Grande Assemblée nationale [Turkey’s parliament] dès que possible et travailler en étroite collaboration avec l’assemblée pour assurer la ratification.”
Sur Twitter, il s’est dit “Heureux d’annoncer qu’après la réunion que j’ai organisée avec le président Erdogan et le Premier ministre suédois (Ulf Kristersson), le président Erdogan a accepté de transmettre le protocole d’adhésion de la #Suède à la Grande Assemblée nationale dès que possible et d’en assurer la ratification. C’est une étape historique qui rend tous les alliés de l’#OTAN plus forts et plus sûrs.”
Plus tôt lundi, Erdogan avait déclaré que son pays soutiendrait la candidature de la Suède à l’adhésion à l’OTAN si l’Union européenne ouvrait des pourparlers d’adhésion pour la Turquie. Mais Bruxelles a rapidement rappelé que l’adhésion à l’OTAN et l’adhésion à l’UE sont deux procédures très différentes.
Erdogan avait bloqué l’adhésion de la Suède à l’OTAN, affirmant que Stockholm ne parvenait pas à réprimer les militants kurdes, qu’Ankara considère comme une menace pour la sécurité nationale de la Turquie.
La candidature de la Turquie à l’adhésion à l’UE a été suspendue en raison de ce que Bruxelles considère comme un recul démocratique d’Ankara sur les réformes judiciaires.