“Notre position est claire : le gouvernement soutient l’adhésion de Stockholm à l’Alliance atlantique… L’achèvement du processus de ratification n’est plus qu’une question technique”, a déclaré mardi le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto.
Un jour après que la Turquie a annoncé qu’elle était prête à ratifier l’adhésion de la Suède à l’OTAN, la Hongrie a signalé mardi qu’elle était également disposée à approuver la candidature de Stockholm à l’adhésion à l’alliance militaire.
“Notre position est claire : le gouvernement soutient l’adhésion de Stockholm à l’Alliance atlantique… L’achèvement du processus de ratification n’est plus qu’une question technique”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto sur son compte Facebook avant de partir pour le sommet de l’Otan à Vilnius, en Lituanie.
Le parlement hongrois a clôturé sa session d’été extraordinaire vendredi mais pourrait se réunir à nouveau dans les prochains jours pour voter.
La semaine dernière, le Premier ministre nationaliste Viktor Orban, proche du président turc Recep Tayyip Erdoğan, a exprimé son “soutien” à la candidature de la Suède, promettant “aucune tergiversation” en cas de changement de position d’Ankara.
La Turquie a accepté lundi de transmettre “dans les plus brefs délais” le protocole d’adhésion de la Suède au Parlement turc, une démarche saluée par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, à la veille du sommet de Vilnius.
Le gouvernement hongrois a justifié son propre retard à approuver la candidature de la Suède en dénonçant à plusieurs reprises la politique de “dénigrement” de Stockholm, l’accusant de critiquer Budapest pour ne pas avoir fait respecter l’État de droit et “d’utiliser son influence politique” à Bruxelles “pour nuire aux intérêts hongrois”.
Dans le cas de l’adhésion de la Finlande à l’OTAN, la Hongrie a également tardé à donner son feu vert, attendant juste après qu’Ankara ait approuvé la candidature fin mars.
La Suède et la Finlande ont annoncé leur demande d’adhésion à l’OTAN en mai 2022, à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine.