
A Madagascar, l’unité militaire qui s’est ralliée au mouvement de contestation du président Andry Rajoelina a annoncé « prendre le pouvoir », mardi 14 octobre, lors d’un discours à Antananarivo, juste après le vote par l’Assemblée nationale qui a destitué le chef de l’Etat.
« On va prendre le pouvoir à partir d’aujourd’hui et on dissout le Sénat et la Haute Cour constitutionnelle. L’Assemblée nationale, on la laisse continuer à travailler », a indiqué le colonel Michael Randrianirina devant le palais présidentiel, dans le centre de la capitale malgache.
Contesté dans la rue et reclus dans un lieu inconnu, Andry Rajoelina, qui avait dissous un peu plus tôt mardi l’Assemblée, a dénoncé durant le vote le destituant une « réunion (…) dépourvue de toute base légale ». Au total, 130 des 163 députés, soit plus de la majorité des deux tiers requise, ont voté en faveur de la destitution du chef de l’Etat.
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