
Le 1er octobre, dans un entretien à la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Emmanuel Macron appelait la France et l’Allemagne à « maintenir le cap de ce que nous considérons comme relevant de l’intérêt général franco-allemand ». Cet « intérêt général », c’est le système de combat aérien du futur (SCAF), programme de défense lancé en juillet 2017 par le président français, au début de son premier mandat, et la chancelière de l’époque, Angela Merkel.
Plus grand projet de coopération industrielle franco-allemand, pour un coût total estimé entre 80 milliards et 100 milliards d’euros, ce système de combat aérien ultramoderne, mêlant avion de chasse de nouvelle génération, drones de combat, capteurs, missiles hypervéloces, réseaux informatiques et de communication protégés et résistants à la guerre électronique, doit remplacer à l’horizon 2040 l’avion de chasse français Rafale, fabriqué par Dassault Aviation, et l’Eurofighter, produit par le franco-germano-espagnol Airbus, l’italien Leonardo et le britannique BAE Systems. Avec l’objectif de disposer d’un système opérationnel jusqu’en 2080.
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