
Filtres farfelus, chorégraphies loufoques : les pitreries de basketteurs américains Chet Holmgren, Tyrese Haliburton ou Jared McCain, mijotées par des agences marketing, essaiment actuellement les réseaux sociaux chinois. Un indicateur supplémentaire que la National Basketball Association (NBA) a retrouvé ses aises auprès des Chinois depuis le retour des matchs d’avant saison, à Macao, les 10 et 12 octobre, après une interruption de six ans.
Avec la réhabilitation de la NBA, la Chine envoie un signal de normalisation dans un contexte de guerre commerciale et technologique entre les deux puissances. les présidents américain et chinois, Donald Trump et Xi Jinping, doivent se rencontrer le 30 octobre à Séoul, en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique.
En octobre 2019, le ton était autrement moins conciliant. Un tweet de soutien du dirigeant des Houston Rockets, Daryl Morey, aux manifestants prodémocratie de Hongkong en lutte avec les forces de l’ordre, avait déclenché une tornade diplomatique et économique, avec annulation des matchs NBA de présaison en Chine, suspension de diffusion du championnat américain auprès du public chinois et ruptures de lucratifs partenariats parmi lesquels celui noué avec la brasserie Tsingtao. Le divorce entre la ligue et son plus grand marché étranger aurait coûté au moins 300 millions de dollars (257 millions d’euros) à la NBA, d’après le quotidien américain The New York Times.
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