Les deux personnes, disparues depuis que leur voiture avait été emportée par la crue d’une rivière dans la Drôme jeudi, ont été retrouvées mortes en aval du cours d’eau, a annoncé, vendredi 31 octobre, la préfète du département, Marie-Aimée Gaspari.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une femme de 33 ans a appelé le 15 et signalé que son véhicule, à bord duquel elle se trouvait avec un homme de 38 ans, était emporté par la rivière l’Aygues, sur la commune de Nyons.
D’intenses recherches menées par les gendarmes et les pompiers, appuyés notamment par des moyens aquatiques et aériens, dont un drone et un hélicoptère, n’avaient été interrompues que par la nuit de jeudi à vendredi.
« Ces recherches ont permis la découverte de deux corps. Un premier à environ 1,5 km en aval du véhicule et un deuxième à environ 10 km en aval du véhicule », a annoncé Mme Gaspari, plus de trente-six heures après l’appel de détresse de la jeune femme. Grâce à des éléments fournis par la famille, « ces corps ont pu être identifiés et il s’agit bien des deux personnes que nous recherchions depuis hier », a-t-elle ajouté.
Circonstances à éclaircir
Le cours de l’Eygues, un affluent du Rhône, avait considérablement gonflé après des pluies intenses. Précipitations à la suite desquelles le mécanisme Vigicrues du ministère de la transition écologique avait placé les départements de la Drôme et du Vaucluse voisin en vigilance orange. « Les intensités pluviométriques observées en début de nuit [jeudi] sur des sols très humides ont provoqué une réaction significative du cours d’eau », avait observé Vigicrues. La vigilance avait été levée jeudi après-midi.
Les recherches avaient permis jeudi de localiser la voiture des victimes, ensablée et vide, considérablement endommagée manifestement par le roulis. Elle a été tractée hors du lit de la rivière vendredi matin. Les circonstances de l’accident restent à éclaircir. « Le cours d’eau n’est pas sorti de son lit, ce qui veut dire que les routes autour n’étaient pas inondées », avait indiqué Mme Gaspari jeudi.
La préfecture de la Drôme met à disposition des familles et proches des deux victimes une « cellule d’urgence médico-psychologique », a assuré la préfète qui a remercié les pompiers et gendarmes qui ont mené les recherches « dans des conditions difficiles ».
