La présidente (Renaissance) de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, au Palais-Bourbon, à Paris, le 1er octobre 2025.

Depuis plusieurs jours, la fameuse « feuille verte » de l’Assemblée nationale, présentant l’ordre du jour à venir au Palais-Bourbon, n’est qu’une page blanche. Mis à part le vote de confiance, début septembre, puis le renouvellement de son bureau, début octobre, l’institution est quasiment au chômage technique depuis trois mois.

La disette pourrait prendre fin, mardi 14 octobre à 15 heures, avec la déclaration de politique générale (DPG) du premier ministre, Sébastien Lecornu, qui a redit, samedi, lors de son déplacement à l’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) que la France vivait « le moment le plus parlementaire de la Ve République ». Raison de plus pour enfin lancer une session qui a enchaîné les faux départs, même si son calendrier s’annonce bien hasardeux.

En cette période d’instabilité politique, députés et sénateurs s’accrochent donc aux moindres certitudes. En voilà une : Sébastien Lecornu prononcera sa DPG mardi devant l’Assemblée nationale – elle sera lue dans le même temps au Palais du Luxembourg – ; celle-ci sera suivie d’un débat avec les députés, avant de prononcer un nouveau discours au Sénat le lendemain, lui aussi suivi d’un débat. Une séance de questions au gouvernement, la première depuis le 8 juillet, aura aussi lieu, mercredi en début d’après-midi, au Palais-Bourbon.

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