
Qui n’a rêvé de revivre, en toute sécurité, la mythique odyssée maritime du navigateur portugais Fernand de Magellan (vers 1480-1521) ? Elle restera dans l’histoire comme le premier tour du monde complet accompli par voie de mer. Mais aussi comme une épopée frappée par une invraisemblable série de drames : mutineries et trahisons, exécutions, tempêtes, naufrages, famines et maladies ; sans oublier le massacre où Magellan perdra la vie, sur une île d’Extrême-Orient, sans avoir bouclé cette circumnavigation.
Le Musée de la marine, à Paris, nous embarque dans cette aventure épique, à bord des cinq navires de cette armada : la Trinidad, que commandait Magellan, le San-Antonio, la Victoria, la Concepcion et le Santiago.
« Nous descendons le long du fleuve Guadalquivir jusqu’au port de Sanlucar de Barrameda [en Andalousie]. Et nous partons le mardi 20 septembre 1519 en tirant de toute notre artillerie », raconte Antonio Pigafetta, le chroniqueur de l’expédition, qui nous sert ici de guide. Sur les 237 hommes partis ce jour-là de Séville, en Espagne, vers l’inconnu, ils ne seront que 18 survivants à revenir à bon port trois ans plus tard, après ce tour du monde.
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