C’est un premier objectif non tenu dans la longue bataille budgétaire qui s’annonce. Les députés de la commission des finances ont déposé 1 744 amendements, selon le site de l’Assemblée nationale ce samedi soir, sur la première partie concernant les recettes du projet de loi de finances (PLF) 2026. Un débord de plus de 500 amendements par rapport aux objectifs fixés par le bureau de cette même commission qui doit débuter l’examen du texte ce lundi 20 octobre à 9 heures dans un timing ultra-serré, synonyme de débats très intenses.
Cela n’inquiète pas pour autant Eric Coquerel, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis et président de la commission des finances. Le nombre d’amendements est en léger recul par rapport à l’an dernier (1 857) et l’examen de leur recevabilité durant le week-end – déjà seize ne l’étaient pas samedi en fin d’après-midi selon les équipes du président – devrait encore faire baisser ce chiffre, ajouté à quelques retraits possibles. « C’est un nombre normal d’amendements pour un PLF, tempère Eric Coquerel. La seule chose anormale, c’est de commencer l’examen deux semaines plus tard. Le rythme s’annonce soutenu mais ça tiendra. »
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