Après plus de vingt-cinq ans de négociations, le projet de traité de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur (le marché commun entre le Brésil, l’Argentine, la Bolivie, le Paraguay et l’Uruguay) entre dans la dernière ligne droite.

La Commission européenne et plusieurs Etats membres de l’UE poussent pour signer un accord d’ici à la fin décembrela France, elle, est sur la réserve mais la possibilité de bloquer le texte semble extrêmement limitée.

Outre le risque de concurrence exacerbée qui inquiète les agriculteurs européens, l’accord, qui vise à établir la plus vaste zone de libre-échange dans le monde à ce jour, est également très critiqué pour ses conséquences environnementales. Mardi 14 octobre, la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole français, et une cinquantaine d’organisations citoyennes et environnementales appellent à des mobilisations pour le dénoncer.

Le mécanisme de rééquilibrage, un « risque politique énorme »

Pour beaucoup d’experts, le principal risque environnemental de ce projet de traité est l’introduction, dans sa version conclue en décembre 2024, d’un mécanisme dit « de rééquilibrage » qui permet à l’une des parties signataires de faire valoir son intérêt commercial et demander une compensation si une mesure prise par l’autre partie « affecte défavorablement le commerce ».

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